Illustration par Nancy Isabelle Labrie
Partie 1 : Identifier et comprendre ses déclencheurs
Lorsque je dis à quelqu’un que je suis polyamoureuse, je peux m’attendre à me faire poser LA question incontournable : « non mais, t’es pas jalouse??? » Et ma réponse est toujours la même : « Bien sûr, je suis jalouse comme tout le monde ! » (bon, ok, peut-être pas comme tout le monde… Mais j’ai travaillé fort pour en arriver là). La jalousie est un sentiment quasi universel et il est absolument normal de la ressentir. Les polyamoureux•ses n’y sont pas immunisés davantage que les monogames. Mais ils comprennent que, comme n’importe quelle émotion difficile, la jalousie peut se comprendre, se travailler et qu’on finit par la ressentir de moins en moins souvent, avec de moins en moins d’acuité.
Lorsqu’il est question de compréhension, gestion et éventuellement élimination de la jalousie, mon outil de prédilection, que je recommande à tout le monde, est la Pieuvre à 8 pattes de Reid Mihalko. Reid est un sex educator américain dont je suis une fan-finie! L’une de ses contributions est un séminaire-web dans lequel il compare la jalousie à une pieuvre.
Le présent post est largement inspiré des notes de cours qui accompagnent ce séminaire de Reid et de sa collègue Dr. Beth. Pour des raisons évidentes de droits d’auteur, il n’en est ni une copie fidèle, ni une traduction exacte, tout au plus une version personnelle illustrée de quelques exemples de mon cru. Mon souhait est de rendre accessible aux polyamoureux•ses francophones la métaphore de la pieuvre-à-8-pattes afin qu’elle soit pour eux, comme elle a été pour moi, la petite lumière au bout du tunnel et le début d’une meilleure compréhension de soi et d’une meilleure communication avec ses partenaires.
Démêler un peu tout ça
Tout d’abord, il faut comprendre que la jalousie n’est pas une seule émotion, mais plutôt un sentiment composite, c’est-à-dire fait de plusieurs émotions mélangées. La confusion qui en résulte rend la jalousie difficile à identifier et à comprendre, ce qui entraine un sentiment d’impuissance.
Les facteurs qui composent la jalousie peuvent être regroupés en 8 catégories, que nous comparerons aux 8 pattes d’une pieuvre.
Chaque individu est unique quant à ses sensibilités en matière de jalousie. Ce qui rend une personne insécure à se mettre en position foetale dans un garde-robe ne provoquera absolument aucune réaction chez une autre personne. De plus, le nombre de pattes qui afflige chaque personne va varier : certaines personnes semblent être sensibles à toutes les pattes-de-pieuvres, et ressentent souvent de la jalousie, alors que d’autres personnes ne sont affligées que par une ou deux de ces pattes. Enfin, il y a des « degrés » dans la réactivité de chacun à un facteur de jalousie. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc, jaloux au complet ou pas jaloux du tout; on se situe le plus souvent quelque part sur un continuum. Il peut être utile de quantifier l’importance qu’on accorde à chaque patte-de-pieuvre, en donnant une note de 1 à 10. 1 = ce facteur ne m’affecte pas du tout, 10 = ce facteur m’affecte à un point extrême. On peut, par exemple, être à 3 sur 10 pour une certaine patte-de-pieuvre et à 8 sur 10 pour une autre patte. Si vous faites partie de ceux qui ont plusieurs pattes-de-pieuvre de la jalousie ou qui ont des niveaux élevés, ne désespérez pas : la jalousie n’est pas comme une maladie incurable qui vous incapacitera pour le reste de votre vie polyamoureuse; Cette vilaine pieuvre et ses pattes maléfiques peuvent être apprivoisées, une étape à la fois!
Chaque patte peut être influencée par les autres. Un peu comme une allergie combinée : les fraises ou l’exposition au soleil ne vous causeront peut être pas d’allergie séparément, mais combinez-les et vous vous tapez une réaction allergique qui vous fait vous gratter partout! Ainsi, l’insécurité seule n’est peut être pas un problème, ni le sentiment d’infériorité, mais la minute ou les deux sont combinés, vous vous retrouvez aux prises avec un sentiment de jalousie que vous comprenez d’autant moins que chaque élément séparé n’est pas en soi une source de difficulté.
De plus, des éléments qui n’ont rien à avoir avec les pattes-de-pieuvres de la jalousie peuvent modifier votre seuil de tolérance : stress, fatigue, variations hormonales, deuil, maladie, dépression saisonnière, consommation d’alcool et autres substances, etc.
Ces facteurs extérieurs peuvent s’ajouter aux pattes-de-pieuvres et créer des mélanges d’émotions explosifs. Les polyamoureux•ses ont donc des raisons supplémentaires de maintenir une saine hygiène de vie; en effet, il y a peu de chances d’arriver à gérer avec succès les émotions qui composent la jalousie si on n’a pas, notamment, des mécanismes de gestion du stress, des heures de sommeil suffisantes (à tenir en compte si vous êtes parents de jeunes enfants), ou de la modération dans sa consommation d’alcool (l’alcool étant un facteur de problèmes conjugaux, que l’on soit monogame ou polyamoureux•se).
Par ailleurs, nos déclencheurs de jalousie peuvent varier en fonction du•de la partenaire impliqué•e. On peut être plus sensible à une patte avec le partenaire A et à une autre avec la partenaire B. Enfin, nos déclencheurs peuvent varier au fil du temps. Certains déclencheurs disparaitront totalement au fil de votre expérience dans le polyamour, alors que d’autres pourraient apparaitre en fonction de circonstances changeantes.
Les trois étapes vers l’empowerment
Empowerment est un mot qui n’a pas vraiment de bon équivalent en français, mais qui désigne le sentiment d’avoir du pouvoir sur sa propre vie. Les trois étapes de l’empowerment sont les suivantes :
- Connaître vos propres pattes-de-pieuvres (aussi appelées triggers, ou déclencheurs)
- Apprendre comment gérer intérieurement vos déclencheurs.
- Échanger avec vos partenaires à propos de vos déclencheurs et de comment ils•elles peuvent vous aider à être plus sécure.
Posons-nous maintenant quelques questions qui vont nous aider à identifier quelles pattes-de-pieuvres (déclencheurs) sont susceptibles de nous affliger :
Les 8 pattes-de-pieuvres de la jalousie |
Quelques questions… |
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1 |
Possessivité, contrôle, besoin de se sentir spécial |
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2 |
Insécurité |
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3 |
Perte |
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4 |
Rejet |
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5 |
Solitude |
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6 |
Justice/équité |
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7 |
Perception de soi/sentiment d’infériorité (envie) |
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8 | Convoitise/manque/pénurie (envie) |
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Pourquoi est-il important de connaitre vos déclencheurs?
Tout d’abord, soyez conscient•e que différentes personnes accordent davantage d’importance à différents déclencheurs.
Aucun déclencheur n’est en soi plus important, plus légitime ou pire que les autres. Vous avez les déclencheurs que vous avez. Ne portez pas de jugement sur vos déclencheurs, ni sur ceux des autres.
Il se peut que votre partenaire ne comprenne pas vos déclencheurs. Chaque personne est unique dans ce qui lui cause de la jalousie et ce qui ne lui en cause pas. Il faut de l’empathie pour accepter que l’autre soit sensible à un déclencheur qui ne nous fait rien. Parce que je ne »comprends pas » pourquoi l’autre est sensible à une patte-de-pieuvre en particulier ne veut pas dire que sa réaction n’est pas valable ou que son vécu ne mérite pas de considération. Chacun•e doit pouvoir exprimer ce qui lui cause un malaise sans en éprouver de culpabilité ou de honte — ce qui est plus facile à dire qu’à faire, d’ailleurs; On se sent tellement facilement coupable ou honteux de ressentir de la jalousie !
1. La patte-de-pieuvre de la possessivité, du contrôle et du besoin de se sentir spécial•e
Le besoin de se sentir spécial•e se manifeste de différentes manières en fonction des individus. Certains ont besoin de se sentir spéciaux dans la sphère affective de leur partenaire, alors que d’autres ont davantage besoin de se sentir spéciaux dans la sphère sexuelle. Ces besoins peuvent se manifester de façons variées. Par exemple, cela vous dérange-t-il si votre partenaire donne à son autre partenaire le même petit surnom affectueux qu’il•elle vous donne à vous? Y a-t-il des activités que vous trouvez plus difficiles de voir vos partenaires partager avec d’autres personnes?
Il est important de trouver des façons de répondre à votre sentiment d’être spécial•e. Personne, à moins d’avoir un problème pathologique, n’a besoin de toujours être le•la plus spécial•e dans tous les domaines. L’objectif est de discuter avec votre partenaire de ce qui vous fait sentir suffisamment spécial•e pour ne pas tomber dans la zone critique. Voici quelques questions qui peuvent guider vos échanges à ce sujet :
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Sur une échelle de 1 à 10, évaluez votre besoin de vous sentir spécial•e pour votre partenaire. Dans quels domaines en particulier ressentez-vous le besoin de vous sentir spécial•e? Dans quels domaines pouvez-vous accepter de ne pas vous démarquer?
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Toujours sur une échelle de 1 à 10, combien avez-vous besoin de vous sentir irremplaçable?
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Combien avez-vous besoin de vous sentir dans une position unique?
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En quoi sentez-vous que vous n’êtes pas comme les autres?
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Quelles sont les aspects »sacrés » de votre relation, que vous n’êtes pas prêt à partager avec d’autres (ou pas tout de suite)?
Si vous avez un fort besoin de vous sentir spécial•e, il peut être très difficile pour vous de vivre dans une situation où votre partenaire, par la manière dont il•elle agit ou parle de ses relations, ne répond pas naturellement à votre besoin de vous sentir unique. Vous pouvez aussi ressentir de la jalousie en lien avec votre besoin de vous sentir spécial•e dans d’autres contextes que dans votre vie amoureuse. Par exemple, au travail, si un collègue occupe la place »spéciale », ou dans votre vie familiale, si un enfant occupe cet espace privilégié. Si, au contraire, vous ne ressentez pas le besoin de vous sentir spécial•e, il se peut que cet aspect ne soit pas un déclencheur de jalousie pour vous. Tant mieux ! Mais ne perdez pas de vue que c’est peut être le cas pour vos partenaires!
Afin de rendre les choses plus concrètes pour votre partenaire, énumérez 5 choses qui vous font sentir particulièrement spécial•e à ses yeux.
Énumérez maintenant 5 choses qui vous font sentir non-spécial•e, et discutez-en avec votre partenaire.
2. La patte-de-pieuvre de l’insécurité dans la relation
Ce n’est pas la même chose que d’être une personne insécure en général. On parle ici du sentiment que la relation elle-même n’est pas tout à fait sécure. En fait, on peut être une personne généralement sure à propos d’elle-même, mais insécure à propos de certains aspects spécifiques dans sa vie. Votre sentiment par rapport à la relation n’est pas nécessairement un indicateur de comment vous vous percevez en tant qu’individu. Si vous sentez que votre relation est vraiment forte, alors cette patte-de-pieuvre ne sera probablement pas un déclencheur de jalousie pour vous. Par contre, si vous sentez que votre relation est fragile, la jalousie pourrait se manifester sous forme d’insécurité.
Les questions suivantes peuvent aider à clarifier ce qui donne à chacun un sentiment de sécurité dans la relation:
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Qu’est-ce qui vous donne (ou vous donnerait) le sentiment que votre relation est solide?
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Qu’est-ce qui vous permettrait de voir ou de ressentir que votre relation a des bases fortes?
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Lorsque votre relation est fragile, que vous traversez une période plus difficile dans votre couple, qu’est-ce que votre partenaire et vous pourriez vous dire l’un à l’autre afin de renforcer le sentiment de votre engagement et/ou attachement l’un envers l’autre?
3. La patte-de-pieuvre de la perte et de la peur de perdre
Le changement fait partie intégrante de la vie. Certaines personnes perçoivent les changements comme des transformations, alors que d’autres les ressentent comme une perte. Si vous êtes quelqu’un qui percevez les relations comme des choses qui arrivent et repartent, il y a peu de chances que la patte de pieuvre de la peur de perdre produise une réaction de jalousie importante. Mais si vous percevez la perte d’une personne ou d’une relation comme un grand vide, que vous désirez éviter à tout prix, vous êtes plus susceptible de souffrir de la jalousie que cette patte-de-pieuvre occasionne.
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Sur une échelle de 1 à 10, combien grande est votre peur de perdre l’autre ou de vous sentir abandonné•e?
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Lorsque quelqu’un proche de vous meurt, comment cela vous fait-il sentir?
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Lors de ruptures antérieures, comment avez-vous vécu la perte de la relation? Comment la vivez-vous maintenant?
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Si votre partenaire quittait votre vie, comment vous sentiriez-vous?
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Quelles situations particulières déclenchent votre peur de perdre un•e partenaire?
Certaines relations, généralement celles dans lesquelles on se sent plus investi•e, peuvent susciter plus de peur de perdre ce qu’on a. Toutefois, si votre partenaire ne ressent pas la même peur de vous perdre, cela ne signifie pas que vous ne comptez pas pour lui•elle, seulement que cette patte-de-pieuvre n’est pas un déclencheur pour lui•elle comme ça l’est pour vous.
La peur de perdre ne touche pas que la personne elle-même, mais peut concerner des éléments que vous chérissez dans la relation : perdre le temps qu’on passe ensemble, perdre la disponibilité émotionnelle de l’autre, perdre la complicité, etc. Quelle que soit la chose que vous craignez de perdre en raison de l’arrivée d’une nouvelle personne dans la vie de votre amoureux•se, il est essentiel de l’identifier et d’avoir une discussion ouverte à ce sujet, afin de mettre des mots sur votre peur et également pour que l’autre puisse vous dire si vous risquez bel et bien de perdre ce que vous craignez. Souvent, on se crée des peurs qui n’ont pas lieu d’être.
4. La patte-de-pieuvre de la peur du rejet
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Comment vivez-vous le rejet?
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En situation sociale, sans nécessairement être rejeté•e, vous sentez-vous souvent à part? À l’écart? Pas inclus•e?
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Dans votre relation, qu’est-ce qui vous fait sentir rejeté•e?
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Dans votre relation, qu’est-ce qui vous cause un sentiment d’être à part, pas inclus•e?
Il s’avère souvent utile d’identifier les phrases que vous vous dites intérieurement à propos du rejet que vous vivez et ressentez : je ne suis pas assez ……………………….. ; Je suis trop ……………………… Qu’est-ce que cela indique à propos de vous-mêmes ?
L’expérience du rejet dans l’enfance et l’adolescence que la plupart des gens vivent à divers degrés peut être marquante pour l’âge adulte et avoir un impact important sur la manière dont nous vivons et interprétons nos relations amoureuses. Il n’est pas possible de traiter ce sujet globalement ici, mais le net et les librairies regorgent de documentation et de ressources concernant l’expérience et la gestion du rejet. Dans de nombreux cas, une psychothérapie peut également s’avérer utile afin d’identifier et de panser les vieilles blessures que l’on traîne depuis l’enfance et qui empoisonnent insidieusement nos relations.
5. La patte-de-pieuvre de la solitude
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Sur une échelle de 1 à 10, combien appréciez-vous passer du temps seul•e?
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Quel est le problème lorsque vous n’êtes pas avec votre partenaire?
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Quelles sont les circonstances où le sentiment de solitude provoque de la jalousie?
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Seriez-vous jaloux•se si vous avez des plans de votre côté?
Notre réaction face à la solitude est très influencée par la culture et étroitement liée à notre socialisation en fonction de notre genre assigné à la naissance : les petites filles sont conditionnées très jeunes à rechercher leur valeur personnelle dans les relations avec autrui. La femme (et des personnes d’autres identités de genre également) existe et perçoit sa valeur d’individu à travers le regard de l’autre. Par conséquent, la solitude, l’absence de cet autre, peut s’avérer le déclencheur d’angoisses profondes qui résultent en jalousie. Apprendre à être et se valoriser par soi-même, sans dépendre de l’autre, est un travail difficile mais essentiel, non seulement pour éviter la jalousie, mais pour bénéficier d’une bonne estime de soi en général, pour avoir une idée juste de sa propre valeur et afin d’être un individu complet.
On a tous grandi avec l’idée que nous sommes la moitié d’un tout, en quête de son autre moitié, qui devra combler parfaitement notre vide intérieur et nous faire sentir enfin complet•ète. C’est le mythe amoureux par excellence; l’autre personne nous complétera si bien que nous ne serons plus jamais seul•e. Avec une telle vision des choses, ce n’est pas étonnant si, lorsque notre partenaire vaque à ses propres activités et prend plaisir à ses autres relations, cela est perçu par certains d’entre nous comme une trahison! Je ne devais plus jamais ressentir la solitude maintenant que tu es dans ma vie! C’est ta job que je me sente pas seul•e! Vrai? Faux!!! Archi-faux! La solitude fait partie intégrante de la vie, que l’on soit célibataire, marié•e, ou polyamoureux•se avec 5 partenaires.
Faire des plans de notre coté pour éviter la jalousie quand notre chéri•e a une date (ou quand il•elle prend du temps pour soi et n’est pas disponible pour nous, car on peut aussi être jaloux•se du temps-pour-soi de notre partenaire, même si ça n’implique personne d’autre!) est une bonne solution à court terme. Mais ultimement, on doit viser surtout à se »reprogrammer » afin de ressentir positivement les moments de solitude, plutôt que de les redouter. Être seul•e, c’est avoir un rendez-vous avec soi-même, c’est l’occasion de faire des choses dont on a envie depuis longtemps mais qu’on se dit toujours qu’on n’a pas le temps de faire : lire, peindre, téléphoner à un•e ami-e qu’on a perdu•e de vue, redécorer son appartement, aller prendre une longue marche, écouter de la musique, DORMIR !!!!
6. La patte-de-pieuvre de la justice et de l’équité
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Comment définissez-vous ce qui est juste? Ce qui est équitable? En quoi ces deux concepts se rejoignent ils? En quoi diffèrent-ils?
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De 1 à 10, combien accordez-vous de valeur à que tout soit juste entre les partenaires? De 1 à 10, combien accordez-vous de valeur à ce que tout soit équitable entre les partenaires?
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Si votre partenaire avait une date et que vous n’en aviez pas, comment cela vous ferait-il sentir? Qu’est-ce qui pourrait améliorer votre sentiment face à la situation?
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Qu’est-ce qui vous fait sentir qu’il y a un manque de justice dans votre relation? Qu’est-ce qui vous fait sentir qu’il y a un manque d’équité?
7. La patte-de-pieuvre de la perception de soi et du sentiment d’infériorité
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Combien votre perception de vous-même est-elle influencée par la comparaison avec les autres?
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Combien l’opinion des autres compte-t-elle dans l’opinion que vous avez de vous-même?
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Qu’est-ce qui vous affecte le plus lorsque vous vous comparez aux autres? Ce que vous n’avez pas? Ce que vous n’êtes pas?
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Les événements qui réveillent chez moi un sentiment d’infériorité sont : …………………..
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De quelle manière pouvez-vous demander à être rassuré•e dans ces domaines par:
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Votre partenaire?
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Vos amis?
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Vous-même?
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8. La patte-de-pieuvre de la convoitise, du manque et de la pénurie
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Sur une échelle de 1 à 10, combien d’importance accordez-vous à des choses que vous n’avez pas?
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Pourquoi voulez-vous cela? Pourquoi croyez-vous en avoir besoin?
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Qui/qu’est-ce qui vous a enseigné que vous avez besoin de cela?
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Qu’est-ce qu’avoir cela vous donnerait de plus? Qu’est-ce que ça rendrait possible pour vous?
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Quel est le worse case scenario de ne pas avoir cela?
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Quel serait un autre moyen de répondre à ce besoin?
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Lorsque vous n’avez pas cette chose dont vous croyez avoir besoin, cela signifie que : …………………………….
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Est-ce que ça veut vraiment dire cela? Ou est-ce que c’est plutôt une histoire que vous vous racontez à vous-même?
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Quel serait le moyen pour moi de donner un nouveau sens à ce besoin?
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Qu’est-ce qui me nourrirait de manière constructive afin que ce besoin ne soit plus source ce jalousie?
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Maintenant que vous avez identifié et compris un peu mieux vos propres patte-de-pieuvres et ceux de votre partenaire, je vous invite à aller un peu plus loin, avec l’article « La jalousie vue comme une pieuvre à 8 pattes, Partie 2 : Désamorcer vos triggers et travailler avec les triggers de votre partenaire ».
Affectueusement,
Marie-Claude, alias Hypatia